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Récit de la bataille de Cambrai

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1918. - Récit de la bataille de Cambrai durant la Première Guerre mondiale.

Sous forme de lettre, le document a probablement été rédigé par un compagnon d'armes de Joseph-Bernard Saint-Onge. L'auteur, François-Xavier, raconte à ses parents les opérations militaires auxquelles il a participé, mais également les souffrances et les horreurs vécues par les soldats canadiens.

« Bien chers parents, C'est avec des larmes dans les yeux et la gorge remplie de sanglots, c'est avec un cœur saignant et une âme meurtrie que je vous écris. Cependant je vis que Dieu en soit béni la grande bataille de Cambrai a été la plus sanglante que l'armée canadienne ait jamais eu depuis le début de la guerre. La bataille a commencé le 27 de septembre au point du jour [...] toute notre artillerie a ouvert un feu terrible, le ciel était rouge et la terre tremblait sous nos pieds. Nous étions devenus sourds par les bruits du canon, la gorge sèche et les poumons nous brûlait par la respiration de la poudre, les yeux nous étaient en feu par la fumée. Trente minutes après nous sortions de nos tranchées baïonnette au fusil et notre marche sur les boches était accompagnée toujours par nos canons qui n'ont cessé de tonner. Les mitrailleuses balayaient devant nous le chemin, les aéroplanes indiquaient notre avance à nos artilleurs afin qu'ils ne tirent pas sur nous, nos chars d'assaut écrasaient les nids de mitrailleurs allemands pendant qu'on enfilait le reste à la baïonnette. Par milliers les boches les mains en l'air se donnaient prisonniers en criant « Kamarades »

Pour en savoir plus: Jeannot Bourdages, "Mémoires de guerre", Magazine Gaspésie, Automne 2011, p.52-53.

Référence :

Musée de la Gaspésie. Fonds Joseph-Bernard Saint-Onge . P241/2/1.

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